La médecine contemporaine tend à considérer un organe à la fois, ce qui donne lieu à de nombreuses spécialisations sans lien les unes avec les autres. Il existe différentes approches des troubles cérébraux, dont la neurologie et la psychiatrie. Ces deux spécialités ont, le plus souvent, recours à la médication pour palier à certains dysfonctionnements. Dans de nombreux cas toutefois, la médication ne permet pas de guérir les patients, mais tentent à diminuer leurs symptômes ou à les contrôler. Le recours à la médication à long terme, voire à vie dans certains cas, n’est pas sans effets secondaires, en particulier sur le plan organique. Certains patients sont pharmaco-résistants et pour de nombreux désordres neurologiques, il n’existe pas de médicament. La cause des dysfonctionnements reste hors d’atteinte car, le plus souvent, elle est inconnue (cas de l’épilepsie par exemple).
La neurothérapie est une technique alternative en particulier pour ceux ou celles qui se montrent pharmaco-résistants ou pour qui les approches symptomatiques se révèlent insuffisantes. Le cerveau n’est pas séparé du corps. Seule une approche globale du système nerveux dans son ensemble peut mettre en évidence des dysfonctionnements du système nerveux périphérique qui sont à l’origine des troubles neurologiques.
On parle de plus en plus des deux cerveaux, l’encéphale et l’intestin grêle, le premier étant le plus gros consommateur de l’énergie produite par le second. Il existerait un lien direct entre la bonne santé des intestins et le fonctionnement de l’encéphale. Or il existe un « troisième cerveau ». La médecine chinoise traditionnelle a depuis des millénaires mis en évidence l’intrication du fonctionnement des « trois foyers », la tête, la poitrine et l’abdomen. L’encéphale est non seulement tributaire du bon fonctionnement des organes digestifs, mais aussi des capacités respiratoires (qui fournissent l’oxygène dont le cerveau est un gros consommateur). Par ailleurs, le cœur est considéré en MTC comme l’organe prépondérant pour le bon fonctionnement de l’esprit. Ceci s’explique par la fonction du sang qui apporte oxygène et nutriments au cerveau, mais également parce que les pathologies du cœur répertoriées en MTC jouent un rôle majeur sur la qualité du sommeil. Il est important de souligner ici le lien essentiel et fondamental entre les fréquences cardiaque et respiratoire et les états du cerveau via la régulation du nerf vague. C’est une donnée essentielle dans mon travail thérapeutique, c’est même l’élément premier de la rééducation cérébrale. Pour qu’un cerveau se porte bien, il est indispensable que le sommeil, la respiration et la digestion soient parfaitement fonctionnels.
Mon expérience auprès des bébés m’a conduite à mettre en évidence le lien fondamental entre les troubles digestifs des nourrissons, leurs troubles du sommeil et leur développement neurologique sur le long terme.
Pour les troubles de l’apprentissage qui touchent de nombreux enfants comme la dyslexie, le trouble de l’attention, l’hyperactivité, la prise en charge reste palliative au sens où elle ne réduit pas les dysfonctionnements mais propose des outils pour « vivre avec ». Dans un système éducatif basé sur les performances et le classement des élèves, beaucoup d’enfants en trouble d’apprentissage sont atteints dans leur image d’eux-mêmes, leur estime de soi et développent des troubles de l’humeur, du comportement et peuvent faire des dépressions. Ils se trouvent alors prisonniers d’un cercle vicieux qui les atteints dans toutes les sphères, y compris dans leur rapport à eux-mêmes et aux autres. A bien y penser, ce n’est pas spécifique aux enfants mais touche également les adultes.
La neurothérapie vise l’harmonisation et la restauration des capacités cérébrales et s’applique tout aussi bien aux problèmes liés au stress, aux troubles émotionnels, à l’anxiété, à la dépression qu’aux troubles d’apprentissage (déficit d’attention, hyperactivité, dyslexie), qu’aux troubles du développement (déficience intellectuelle, paralysie cérébrale, troubles envahissant du développement, autisme). En harmonisant les fonctions neurologiques et les fonctions physiologiques, elle permet de réguler les troubles de l’humeur, les troubles du sommeil, les troubles du comportement (colère, impulsivité, agressivité). Elle cherche à instaurer ou à restaurer un équilibre global du corps et de l’esprit, les deux n’étant que les deux faces d’une même médaille. L’être humain est un et indivisible et le système nerveux est le régulateur de cette entièreté.
Il existe différentes approches qui entrent dans la catégorie des neurothérapies et s’appuient sur le principe de la plasticité cérébrale, c’est-à-dire sur la capacité du cerveau à se recabler et remettent en question l’idée couramment admise qu’un cerveau lésé est irréparable.
Des recherches se développent en électrothérapie avec la Stimulation magnétique transcranienne (stimulation électrique de certaines zones cérébrales à partir du crâne dans les cas d’AVC ou avec certaines dépressions) ou encore des méthodes plus invasives de stimulations électriques intracérébrales (maladie d’Alzheimer ou de Parkinson avec implantation d’électrodes dans certaines zones du cerveau). Aux États-Unis, des recherches sur la stimulation électrique de la langue montrent une amélioration significatives des résultats obtenus en kinésithérapie pour des patients atteints d’AVC.
Des approches thérapeutiques basées sur la rééducation du mouvement se sont développées à partir des années quarante et cinquante sur la base de postulats de la science (Piaget, Fay, Vigotsky, Luria etc.) faisant du développement moteur le fondement de l’évolution et de la maturation cérébrale. C’est le cas du Braingym (kinesiologie,France), de la DDPT (Doman and Delacato Patterning Therapy, USA), de la réorganisation neurofonctionnelle (approche Padovan, Brésil), du body-mind centering approach (Bainbridge Cohen, USA), ou de la pédagogie développementale (Fejleszto Pedagógia, Hongrie).
C'est avec les recherches sur les réflexes infantiles que le travail de rééducation neurofonctionnelle connait ses plus d'importants succès, les réflexes étant considérés comme la pierre angulaire de la rééducation motrice volontaire : les plus reconnus sont the Neuro-developmental Treatment (Bobath, GB), la méthode de la locomotion réflexe (Votja, Allemagne) et de la MNRI (Masgutova neurosensorimotor Reflex Integration, Russie, Etats-Unis).
Le développement des neurosciences au cours des 20 dernières années a mis en évidence le fonctionnement quantique de l’encéphale, supplantant en partie au moins l’approche classique dérivée de la physique mécanique qui considérait le cerveau comme un ensemble de zones cérébrales spécialisées et cherchaient à « localiser » la source du problème. De nouvelles approches se sont alors développées qui tentent d’harmoniser le fonctionnement cérébral de façon globale (neurofeedback, EMDR, IMO, hypnose, méditation, sons binauraux, etc.).
Suite à la naissance de ma fille Lucie née en 2002, j’ai été formée à différentes approches neuro-fonctionnelles au Canada et aux États-Unis. Thérapeute de Lucie depuis 20 ans, je me suis spécialisée dans les problèmes de développement des enfants, avec un souci particulier pour le développement des bébés, puis j’ai étendue progressivement mon champ d’action aux adultes. Je me suis tournée vers la Médecine Traditionnelle Chinoise après mon retour en France en 2013 car cette médecine ancestrale (elle a plus de 3 000 ans) s’inscrit spécifiquement dans une vision holistique de l’être humain, un et indivisible. Elle met en évidence les relations corps-esprit et utilise le système énergétique pour soigner les pathologies. La recherche actuelle en Chine vise à montrer la pertinence de ses postulats dans le cadre des connaissances qui sont apparues avec la physique quantique. Dix ans de pratique m’ont permis de constater quel outil inestimable la MTC constitue pour la neurothérapie. Le Système nerveux est un vaste champ énergétique d’une grande complexité mais dont la clé est l’information.
La rééducation s'opère dès lors à travers un dialogue avec le cerveau. Pour régler un problème cérébral, il faut adopter une approche qui s'adresse directement au cerveau et respecte la règle fondamentale de son fonctionnement : les neurosciences ont démontré que le développement neurologique est global et intégré, ce qui signifie que le fonctionnement du Système Nerveux est holistique. La neurothérapie telle que je la pratique vise à dialoguer avec le système nerveux central par l'intermédiaire des deux branches du système nerveux périphérique : somatique (mouvement, posture) et autonome (fonctionnement physiologique). Elle s'appuie sur les fonctions sensorielles et motrices, mais elle s’assure également des besoins physiologiques du cerveau qui sont assurés par le sommeil, la respiration et l’alimentation. Cette approche permet de "recabler" le cerveau en stimulant de nouveaux circuits neurologiques tout en tenant compte des facteurs émotionnels et de l’équilibre hormonal. Cette approche est donc elle-même holistique.
A Saint Victor de Malcap (à la limite entre le Gard et l’Ardèche), dans un cadre enchanteur, je propose désormais des stages thérapeutiques intensifs sur 2-3 ou 4 jours.
Nous le savons tous, à l’occasion d’un stage, quelle que soit la discipline, nous progressons plus vite et mieux. C’est également vrai en neurothérapie, le cerveau engramme plus d’informations, plus vite et plus durablement avec une prise en charge intensive que lorsque les séances sont étalées dans le temps. Les bienfaits sont cumulés avec des séances rapprochées, les bénéfices de la séance du matin facilitent la séance de l’après-midi, ceux de la veille celle du lendemain.
Mon approche, non invasive, procure du bien-être, une sensation de détente et de sécurité qui est la clé de la plasticité cérébrale. Parce qu’elle est holistique, elle s’attache à stimuler l’ensemble du système nerveux dans toute sa complexité. La stimulation des 12 paires de nerfs crâniens ouvre la voie à une meilleure réception de l’information en provenance du corps via les nerfs spinaux. Parce qu’elle est holistique, la neurothérapie est, de fait, plus efficace lorsqu’elle s’étend sur plusieurs jours, elle est plus complète et plus approfondie, elle permet une harmonisation plus efficace des fonctions neurologiques.
Profitez d’une escapade dans le Gard, cette merveilleuse région, pour faire le plein d’énergie et offrir un véritable bol d’air à vos neurones, ou à ceux de vos enfants….
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